Son nom est Bond, James Bond ! Tous les petits garçons ont rêvé, un jour, d’être au volant de ses fameux bolides qui vrombissent, à chaque instant, sur le grand écran des salles de cinéma, comme tous les hommes ont « fantasmé » sur… les nombreux gadgets qui le rendent, dans chaque aventure, invincible ! Eh bien, ils sont presque tous présents à la grande Halle de La Villette, rien n’a été oublié tout le long de cette expo qui rend hommage au talent, à l’imagination et à l’ambition des cinéastes et stylistes qui ont façonné l’image de James Bond. Au fil des années, les films de James Bond ont trouvé écho au-delà des frontières du cinéma en véhiculant l’exubérance et l’ingéniosité britanniques et en influençant les sphères du design et de la technologie pendant un demi-siècle. Cette. exposition explore le processus créatif lié à la production des 24 films de James Bond réalisés à ce jour, du concept initial au montage final.
Un Bond dans le passé
C'est un certain Ian Fleming qui a eu l'idée de créer un 15 janvier 1952, il y a donc plus de 70 ans, ce personnage de James Bond alors qu'il était en vacances dans sa propriété de Jamaïque baptisée … « GoldenEye ». Espion au cours de la Seconde Guerre mondiale et journaliste dès son retour, il lui fallait chercher un simple nom à retenir et à coller à l’espion imaginaire qui était en train de prendre vie, sous sa plume plutôt fringante. Ian Fleming, passionné d'oiseaux, lisait à cette époque « Birds of the West Indies ». L'ornithologue, auteur de cet ouvrage, s'appelait tout simplement James Bond, eh oui, lui aussi, son nom était … Bond ! Vous connaissez la suite. On dit, aussi, que Fleming prétendait avoir créé James Bond pour se remettre du choc de son mariage à 43 ans avec Anne Roth. Peu importe, son héros lui permettait ainsi de revivre, par procuration, ses années d'aventure et pourquoi pas, lui permettait de créer finalement l'homme qu'il aurait aimé être. A tel point que les deux personnages ont de nombreux points communs : taille, coupe de cheveux, couleur des yeux, appréciant les mêmes repas, ayant les mêmes habitudes, fréquentant les mêmes écoles et ayant suivi des parcours similaires dans la marine. Pour finir ils aimaient, de plus, le même style de femmes, d’ailleurs, pour bien en écrire tous les ressentis, c’était franchement plus pratique. Pour être par contre plus proche de la vérité sur le plan professionnel Ian Fleming s'inspira principalement d'un agent double travaillant pour les nazis et les Britanniques du nom de Popof alias Tricycle pour les Anglais, un peu moins glamour comme pseudo ! Il s'inspira également de son service dans la Naval Intelligence division de l'Amirauté britannique, notamment de l'un de ses amis, agent secret, Wilfried Dunderdale. Il ne lui restait plus qu'à faire marcher son imagination pour créer des histoires de science-fiction ou les jolies filles se succéderaient, où les méchants seraient toujours vaincus et où tout le monde serait immanquablement sauvé par l'agent britannique. Le premier manuscrit sera « Espions, faites vos jeux ! » qui deviendra finalement « Casino Royale », au cinéma.
James Bond se classe donc parmi les plus longues franchises cinématographiques de tous les temps. James Bond contre Dr. No a inauguré la série lors de sa sortie le 5 octobre 1962.
Les décors, accessoires et costumes conçus durant toutes ces années contribuèrent à propulser la franchise James Bond au rang de véritable icône. Ce succès s’est poursuivi avec Spectre et sa sortie mondiale en 2015.
De la toute première Rolex Submariner aux montres Omega…
En effet, de la toute première Rolex Submariner, au poignet de Sean Connery dans "James Bond contre Dr No", aux montres Omega des derniers épisodes, James Bond a toujours été féru de belles montres. C'est d'ailleurs la costumière Lindy Hemming, récompensée à l'époque aux Oscars, qui fut à l'origine de la rencontre de l'agent avec la marque Omega, pour "Golden Eye". Pour la première fois dans l'histoire de cette saga, la montre personnelle de l'espion le plus célèbre du monde, au poignet de Daniel Craig dans le dernier volet, est sortie en édition limitée. Il s'agit bien évidemment de "Spectre", une Semaster 300 Omega. James Bond ayant toujours été synonyme de haute technologie, cette montre, limitée à 7 007 unités, abrite le calibre OMEGA Co-Axial 8400, un mouvement révolutionnaire capable de supporter des champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss.
C.C
Grande Halle de la Villette, jusqu'au 4 septembre 2016
Nef sud - 211 avenue Jean Jaurès
75019 Paris
+33 (0)1 40 03 75 75
De lundi à vendredi
10h30 – 19h30 Dernière entrée 1h avant la fermeture
Samedi, dimanche et jours fériés
9h30 – 20h Dernière entrée 1h avant la fermeture
Infos & Réservations : www.jamesbond007-exposition-paris.fr
