Oui, ce bracelet a plus de 40 ans, car le premier NATO a vu le jour en 1973 pour répondre à la demande du ministère de la défense britannique, le British MOD. Il fallait, en effet, à l’armée un bracelet susceptible de résister à toutes les épreuves : humidité, résistance, réflexion de l’acier en mission.
Comme chaque équipement commandé par l’armée, le NATO a du répondre à un cahier des charges extrêmement stricte :
– Nylon tissé gris d’épaisseur 1.2 mm (couleur « Admiral Grey » – BS4800),
– Fabriqué à partir d’une seule pièce,
– Boucle d’un seul tenant (inamovible, sans pompe),
– Boucle et passants thermosoudés,
– Coupure de la bande de nylon et trous scellés à chaud,
– 20 mm de large (entrecorne des montres de l’armèe de l’époque),
– 280 mm de longueur (pour être fixé sur les épaisses combinaisons dont celle de plongée de la Royal Navy).
Bien sûr, l’espion le plus connu de la planète s’est emparé aussitôt de ce fichu bracelet. Dans GOLFINGER, James Bond arbore sa Submariner 6200 avec un superbe
bracelet NATO rayé noir et gris, mais c'est avec la sortie de SPECTRE cette année, le 24e opus de la saga, où l'agent 007 est revenu avec une montre innovante à la personnalité affirmée, l’OMEGA Seamaster 300, doté de son incontournable bracelet, que cet accessoire a repris du galon.
Aujourd’hui, le NATO est entré dans le quotidien de tout un chacun. Accessoire de mode, il se porte à rayure ou uni ou même avec des motifs, transformant littéralement le visage de n’importe quelle montre.
